Nos derniers milles en terre australienne

Publié le par Josianne et Julie

Pour ce dernier récit australien, nous reprendrons après le départ de Gen. Il nous a bien fallu quelques jours pour s'habituer à son absence. De fait, que l'on préparait à dîner, que l'on s'apprêtait à monter la tente ou tout simplement à faire une activité, nous avions toujours l'impression qu'il nous manquait quelqu'un. Nous devons l'avouer... nous avons eu les « blues ».

Ce drôle d'état a même été à l'origine d'un requestionnement sur nos projets à venir. Nous envisagions d'aller en Nouvelle-Zélande 1 mois afin de visiter les deux îles, soit celle du Sud et du Nord. Seulement, la fatigue, l'épuisement moral et physique se sont faits plus présents et nous ont forcées à revoir nos positions. Au bout de quelques jours de réflexions, nous en sommes venues à la conclusion que de ne pas aller en Nouvelle-Zélande nous peinerait, mais que d'y aller 1 mois serait lourd à porter à ce stade-ci. Nous avons donc trouvé commune mesure en décidant d'y aller pour une dizaine de jours nous permettant de visiter principalement l'île du Nord. C'est d'ailleurs une excellente option puisque qu'il y fait beaucoup moins froid et que les plus beaux paysages s'y trouvent également. En ciblant précisément les plus belles attractions, nous avons convenu que 10 jours, serait parfait pour voir une bonne partie du pays. Bon, faudra rouler un peu pas mal (on a réservé une auto), mais ça ira très bien! De plus, comme c'est une station wagon, nous pourrons dormir dedans avec quantité de sleeping et de couvertes (à 2 degrés la nuit, pas trop le choix mettons!) ce qui nous permettra d'économiser sensiblement! Nous sommes contentes de notre choix, surtout que les paysages de la Nouvelle-Zélande apparaissent sublimes!

Allez, revenons à l'Australie. Ainsi, après le départ de Gen, nous avons continué de visiter la côte Est avec la Gold Coast et ses villes de surfers. Nous nous sommes également promenées de lookout en lookout qui sont tous plus impressionnants les uns que les autres. Les vagues s'échouant contre les parois escarpées du territoire nous ont laissé sans voix à chaque fois. À un tel point que même si nous dormions un peu plus à l'intérieur des terres, nous quittions tôt le matin afin d'aller déjeuner depuis ces points de vue exceptionnels.

La Gold Coast, c'est aussi l'endroit des parcs à thèmes dont Sea World et Warner Bross. Nous avons visité ces parcs avec Gen et y sommes retournés (notre passe étant valide 21 jours) après son départ. Même si nous avons trouvé que les parcs manquaient de finition, nous y avons passé de beaux moments. À Sea World où nous avons pu observer à loisir lions de mer, raies, aquarium, spectacle de jetski et dauphins. LE parc thématique ultime pour nous s'avérait toutefois Warner Bros. Pour ceux qui connaissent Julie, devinez qui l'attendait là-bas? : Son homme! En chair et on os : Sylvester, le gros minet. Je ne sais pas trop s'il est possible de décrire Julie à l'entrée du parc: une gamine, exaltée, énervée et stressée sautillant sur place! Rien de moins. Au début, Gen et Julie ont fait quelques-uns des manèges un peu plus « hard » puis ce fut LA rencontre! Nous nous sommes payé une photographie avec tous les Looney Tunes en souvenir et nous avons bien entendu pris Sylvester sous toutes les coutures. Nous avons également eu la chance de pouvoir photographier Julie seule avec lui!!!

1 et 2 Les looney Tunes 3 à 6 La Gold Coast
1 et 2 Les looney Tunes 3 à 6 La Gold Coast
1 et 2 Les looney Tunes 3 à 6 La Gold Coast
1 et 2 Les looney Tunes 3 à 6 La Gold Coast
1 et 2 Les looney Tunes 3 à 6 La Gold Coast
1 et 2 Les looney Tunes 3 à 6 La Gold Coast

1 et 2 Les looney Tunes 3 à 6 La Gold Coast

C'est à la suite de la visite de ces parcs que nous avons connu l'une de nos mésaventures avec l'auto. De fait, en se couchant un soir, nous nous sommes rendu compte que la porte du conducteur ne fermait plus. Étant à la noirceur, on s'est alors dit que nous allions jeter un coup d'oeil à tout ça le lendemain. Ledit lendemain, misère noire, rien à faire... La damnée porte ne veut rien savoir car la serrure de la poignée est en position « lock » et ne veut pas déroger de là! Nous prenons donc la route en espérant croiser au plus sacrant un garagiste surtout compte tenu que Julie doit conduire tout en tenant la porte! Chanceuses comme nous le sommes, nous en trouvons un un peu plus loin dans une bourgade de 100 habitants. On lui explique ce qui se passe et en 2 secondes, le temps de nous faire un grand sourire, il referme la porte qui « clanche » comme un charme! Quoi???!!!!!!!!! Atérées, nous n'en revenons tout simplement pas.... Il nous explique alors ce qu'il faut faire (c'est vraiment tout simple, mais quand on ne sait pas, c'est autre chose mettons!) et nous dit que si ça recommence, c'est que le mécanisme est brisé et qu'il faudra le changer. On repart donc 3 minutes plus tard en se sentant un peu « blondes » et en se croisant les doigts pour éviter que ça recommence. C'est qu'on ne veut pas avoir une réparation sur les bras à l'aube de vendre l'auto!!! Bref, sans vous raconter tout, l'avenir nous apprendra bien assez vite qu'une réparation devra être faite à prix fort...

Ce matin-là, nous avons donc poursuivit notre route en direction de Nimbin. Quoi dire de Nimbin? Julie avait lu dans le Loonely Planet un court extrait consacré aux « nids de poules ». Hein?! Aux nids de poules? Bin là... C'est tout de même juste des nids de poules. On trouve donc ça un peu bizarre et exagéré, mais bon... dans un village reconnu comme étant figé dans les années 60, tout est possible! On se dirige donc au fin fond de la campagne, Julie de bonne humeur au volant et Jo un peu inquiète. C'est que s'il y a une époque qui l'horripile et qui la rend anxieuse, c'est bien ces années-là! Arrivées là-bas, on découvre que le Loonely Planet ne s'était pas du tout trompé. Le village est coloré, les boutiques semblent sortir de nulle part, les résidents sont pouilleux, nus pied et ils regardent l'horizon en permanence. On déambule un peu dans la rue principale (l'une des seules de la place) pour se diriger ensuite à un spot dodo reconnu pour sa très belle vue sur la campagne environnante. C'est là, au gré des courbes et des pentes hasardeuses que nous avons croisé les « fameux » nids de poules! Leur quantité et leur grosseur nous ont impressionnées, mais jamais autant que la créativité des résidents du coin qui les ont colorés et mis en valeur! Non seulement, cela est-il beau, mais aussi fort utile! En effet, il devient beaucoup plus facile de les éviter tant on les voit plusieurs mètres à l'avance! Quelle bonne et merveilleuse idée! Comme Jo s'est amusée à le dire, si nous faisions ça chez nous avec chacun de nos nids de poules, le Québec, deviendrait, dans le temps de le dire, une véritable œuvre d'art!!!! Merci Nimbin pour cette pause espace-temps!

Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés
Nimbin et ses nids de poules des plus colorés

Nimbin et ses nids de poules des plus colorés

En sortant de là, nous avons à nouveau visité une magnifique « rain forest » à Dorringo tout au long d'un sentier de quelque 6 km. Cette randonnée nous a mené à plusieurs chutes de toute beauté. Sans être impressionnantes par leur hauteur, elles nous ont éblouies par la chute des eaux différentes de ce que nous avons l'habitude de voir. Julie, qui aime beaucoup les chutes a particulièrement trouvé belle celle derrière laquelle nous avons pu aller. Quelle belle matinée ce fût!!!

Le prochain arrêt : NewCastle. Cette ville est carrément affreuse et elle n'a vraiment rien pour elle. Et quand on dit rien, c'est vraiment rien! Le centre-ville est dénudé de tout charme, les boutiques peu attirantes, les attractions touristiques... inexistantes (on a demandé au Visitor center quoi voir, ce à quoi n'ont pas sur répondre les bénévoles... Ça ça fait vraiment peur!) et partout où nous regardions, nous voyions d'immenses usines industrielles en arrière-plan. Nous sommes donc reparties de là aussi vite que nous sommes arrivées.

En banlieue éloignée toutefois, nous attendait nos derniers contacts avec la faune australienne. La réserve de Blackbutt, gratuite, nous permet d'agréables moments de détentes et de loisirs offrant des sentiers aménagés serpentant entre des enclos de kangourous. Trop cute! Le « clue » de notre après-midi fut toutefois les enclos du fond. C'est en effet là que nous avons pu nous promener sur des passerelles et admirer des tonnes d'oiseaux multicolores, un wombat joufflu au plus grand bonheur de Julie dont c'est l'animal d'ici préféré. Ce gros toutou trapu a dégusté devant nous des bouts de carottes et des feuilles de salade devant notre regard rivé sur lui! C'est également là que nous avons pu observer pendant de longues minutes un petit bébé koala (né quelques jours auparavant) accroché solidement au ventre de sa maman! Nous étions vraiment très proches d'eux (à peine à quelques mètres) et rien ne gênait notre vue ce qui a rendu l'expérience mémorable.

À ce stade-ci du récit, nous sommes à un arrêt près de Sydney : les Blues Mountains. Ces montagnes majestueuses doivent leur nom à une aura bleue qui se dégage des innombrables eucalyptus qui tapissent ses vallées. Nous avons fait tous les lookout du coin dont ceux donnant sur les « three sisters », ces trois roches qui font la renommée de ce national park très populaire et nous comprenons pourquoi.. C'est vraiment, vraiment très beau! Tout comme l'a aussi été le point de vue donnant sur le canyon. Au début de notre voyage nous avions décidé de ne pas y aller, mais au fil du temps, le regret de ne pas y avoir été s'était farouchement installé en nous (surtout en Julie) de sorte que nous avons remédié au problème en en faisant notre dernière halte avant Sydney.

1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains
1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains

1 à 6 Dorringo 7-Josianne et la faune 8 à 10- Les Blues Mountains

Rendu à Sydney, nous avons réservé quelques jours de visites, le reste devant être alloué aux préparatifs de départ dont nous vous parlerons tantôt. Qu'avons nous fait à Sydney. Et bien, il nous fallait voir l'emblématique opéra (spécial comment c'est là... au bout de 6 mois, que nous avons réalisé que nous étions en Australie... Ça nous a vraiment fait tout drôle...). Nous nous sommes également promenées dans le charmant quartier « The Rock » où nous avons pu admirer les vestiges d'anciennes fondations. Nous avons également passé un bel après-midi dans l'intéressant et étonnant « Barrack museum » relatant une grande part de l'histoire de la ville. Nous avons aimé notre séjour dans la ville, mais décidément, la première impression que nous avions eu à notre arrivée est demeurée la même : Sydney, ce n'est guère impressionnant.

Notre retour à Sydney, c'est aussi la recherche d'un endroit où dormir « dans » ou « à proximité » de la ville. C'est que nous désirions être proches au cas où quelqu'un nous appellerait pour grosse doudoune mise en vente sur un site de petites annonces. Nous sommes donc retournées à l'un des stationnements d'un parc (l'un des très très rare où il n'y a aucun signe « no camping ou no overnight parking») que nous avions dénichées à notre arrivée. À ce moment-là, l'endroit, propre et peu fréquenté était parfait! On espérait donc que ça soit encore le cas... Quelle ne fut pas notre stupeur de constater que l'endroit idyllique, était devenu, en 7 mois, un dépotoir dans tous les sens du terme! Non seulement, un espèce de bizarroïde (un véritable freak) y réside de manière permanente dans une roulotte auquel il manque un mur, mais celui-ci a même installé son frigo connecté à une génératrice à l'extérieur de son baraquement dégueulasse. Jo s'est alors mis en tête qu'il y cachait les preuves d'un crime sordide et qu'en l'ouvrant, on y découvrirait un humain démembré (comme c'était marqué en gros « don't touch » on a pas tenté de valider la supposition! Non merci!). Le sol, jonché de déchets de toutes sortes est repoussant en plusieurs endroits. À ce misérable portrait, s'est également ajouté un autre bizarre permanent demeurant dans une tente derrière son pick-up. Mal prises, nous nous sommes stationnées entre les deux pour une nuit sur une seule oreille en se jurant, désabusées, de passer notre journée du lendemain à la recherche d'un stationnement non encore contaminé par la race humaine!

C'est ce que nous fîmes dès le lendemain. Nous avons fait plusieurs endroits, avons tourné en rond et avons dépensé une bonne partie de notre réservoir à essence, mais cela a drôlement payé! Nous avons trouvé un parc sans interdictions quelconques avec de l'eau potable, des toilettes et du wifi gratuit! Wow!!! Vraiment, nous avons découvert là, au Steel park, un véritable petit coin de paradis où nous avons passé plusieurs, plusieurs jours. D'ailleurs, ça nous a vraiment peinée de le quitter quand nous avons vendu, subitement et sans préavis, Grosse doudoune.

Eh oui.... nous avons vendu Grosse doudoune. Sans farce, nous avons eu chaud... très très chaud. C'est que malgré nos efforts, malgré tout le travail acharné de renouvellement de l'annonce par Julie à tous les jours, nous n'avions aucuns appels. Même en baissant régulièrement le prix de l'auto, nous ne suscitions pas d'intérêts. À tous les jours, le découragement se faisait un peu plus intense, et ce, malgré notre bonne volonté et notre positivité. On voyait peu à peu le deadline s'approcher et le spectre de la vente à rabais à un garage usagé se profiler à l'horizon. Cette dernière option nous minait beaucoup et nous espérions de tout cœur ne pas devoir s'y résigner. C'est là que nous avons reçu un courriel d'un jeune allemand d'origine chinoise intéressé à venir la voir. Ce matin-là, nous avons quitté le Steel Park (en ne se doutant pas qu'on ne le reverrait plus...) à la rencontre du jeune homme. Celui-ci s'est pointé à l'heure du rendez-vous, a regardé rapidement l'auto sans vraiment s'y attarder, l'a essayée, s'est fié à ce que nous lui disions de sa condition (une chance qu'on est honnêtes sérieux!) et nous a dit qu'il la prenait!!!! Hein?! Comme ça... là... sans regarder davantage, sans inspection, sans rien d'autres qu'un « oui je la prends »?!!!! Bin, ok, mon homme! On s'en va à la banque « de suite »!!! Au début, Julie et moi avons cru à une joke, mais on s'est rapidement rendu compte qu'on avait affaire à un jeune un peu perdu et pas trop trop à ses affaires... Mais bon, ça c'est pas notre problème! Nous on n'aurait jamais acheté cette auto (sérieux, à la fin, grosse doudoune nous faisait vraiment de drôle de bruits!!!!) et surtout, jamais sans la faire inspecter!!!! Le pauvre bourge s'enligne pour refaire le tour de l'Australie avec.... isshhhh.... On s'est donc retrouvées sur le bord du trottoir à sortir en quatrième vitesse toute notre stock pour partir à la recherche d'une auberge de jeunesse!! Une chance, Julie, très prévenante, avait fait en sorte que nous avions rassemblé et épuré tout ce qui nous appartenait, rendant l'opération plus simple et plus rapide!

Et voilà.... en 1 heure, nous n'avions plus d'auto! On a alors rapidement trouvé 2 lits dans un dortoir de six au sein d'une auberge de jeunesse... Et comme plusieurs d'entre vous le savez déjà, nous avons vraiment, mais alors vraiment trouvé difficile de partager, du jour au lendemain, notre intimité avec 4 autres personnes, aussi gentilles furent-elles... Dès le lendemain de notre première nuit où nous n'avons pas dormi du tout, Julie et moi nous sommes regardées et avons compris l'une comme l'autre qu'on ne resterait pas une nuit de plus que la deuxième déjà réservée d'avance. Nous nous sommes alors mises en quête d'un hôtel à proximité de l'aéroport et sommes partis, au lendemain de la 2ième nuit, backpack sur le dos et chargées comme des mules, vers notre nouvel havre de paix!!!! Sérieux... les auberges de jeunesses, ce n'est décidément plus pour nous!!!!!!!

Nous voilà maintenant chez Sébastien, le fils d'un couple d'amis du père à Julie. Celui-ci, super gentil, nous offre le gîte jusqu'à ce que nous prenions l'avion pour la Nouvelle-Zélande, demain, le 7 sept. Nous sommes sincèrement très reconnaissantes envers le papa à Julie qui nous a fourni ce contact et surtout à l'encontre de Sébastien qui nous permet de reprendre des forces en se reposant chez lui.

Nous terminerons ce récit en vous disant de ne pas vous inquiétez si vous n'avez pas beaucoup de nouvelles de nos 10 jours en Nouvelle-Zélande. C'est que ce pays n'a pas une grande couverture wifi et il nous sera difficile de vous contacter. Et voilà... là... c'est bien fini pour l'Australie.

Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures
Sydney sous quelques coutures

Sydney sous quelques coutures

Publié dans Récit

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
Vous allez rater quelque chose Ge en ne faisant pad l'ile du Sud xcx
Répondre
G
Nous visiterons aussi l'Île du Nord en décembre!!! Trop hâte! Bisous xxx Ge
Répondre